« L’Identité Numérique Nationale » (INN) au Sénégal. De quoi s’agit-il concrètement ? Est-ce une manière de préserver la sécurité des données d’identité des citoyens ?
La question de l’identité numérique est une question qui nous rattrapera tôt ou tard alors autant s’y prendre le plutôt possible. En quoi consiste l’identité digitale pour les personnes physiques ? Elle va au-delà des personnes physiques. Elle consiste à conférer à chaque citoyen une identité numérique de base ou une identité numérique de conversion qui permet d’avoir une identité numérique dans le monde du papier et de la transposer dans le monde du digital. Elle permet de confirmer de façon certaine que la personne détentrice de l’identité numérique est bien la personne dont il s’agit. Cette question nous rattrapera parce qu’aujourd’hui il n’y a pas de sécurité économique sans identité certifiée.
Dès lors qu’une personne peut se faire prévaloir d’une identité qui n’est pas la sienne, la sécurité économique n’est pas de mise. Les moyens technologiques que nous avons aujourd’hui permettent d’avoir cette sécurité numérique.
Des chantiers sont ouverts sur l’état civil qui est l’élément générateur de l’identité. Toute identité commence par un état civil. Aujourd’hui, ce travail se limite à la transposition à travers une forme d’informatisation, qui est presque en voie de disparition. L’informatisation est un vocabulaire aujourd’hui qui appartient au passé. Nous sommes dans le monde de la digitalisation car les personnes se comportent et agissent de manière virtuelle.
Tout a été pratiquement transposé dans un univers où, si nous n’avons pas le pouvoir de garantir les identités, nous sommes en défaut par rapport aux exigences de sécurité à la fois économique et sécurité nationale. Sur financement du PNUD, le ministère de l’économie numérique a initié des travaux sur l’identité numérique. Le travail a été fait par GAINDE 2000, restitué et accepté. Il reste la mise en œuvre. Il convient maintenant au ministère de l’économie numérique qui est le maître d’œuvre de cette initiative, de mettre en place les conditions pour l’effectivité de l’identité digitale. C’est un chantier qui peut être complexe parce qu’il touche à plusieurs secteurs notamment, le ministère de l’intérieur, le ministère des collectivités locales avec les questions d’état civil, la santé, l’éducation, etc. Par conséquent il faut une vraie coordination transversale pour arriver concrètement au bénéfice d’une identité digitale au Sénégal.
Des pays comme l’Estonie, la Lettonie, ont réussi à le faire et d’ailleurs inspirent des pays comme le Togo et le Benin qui commencent à être les géants du numérique de la sous-région. Ces pays ont pris vraiment de l’avance sur le Sénégal parce qu’ils ont une démarche résolue et soutenue. Ils sont déterminés et ont les moyens de leur politique pour y parvenir. Le Sénégal a eu beaucoup d’hésitations sur la question. Le numérique apparait comme une priorité mais les moyens mis en œuvre pour permettre au numérique de jouer pleinement son rôle afin de porter l’économie Sénégalaise, manque de répondant.
Le Sénégal n’a jamais réellement mis en valeur son potentiel en matière digitale. Il s’est souvent contenté de se déclarer convaincu que c’est le digital qui fera la différence. Mais rarement, il est allé plus loin que cette déclaration d’intention. Aujourd’hui, il est absolument nécessaire d’avancer parce que nous sommes dans la décennie 2020-2030 où les retards ne se rattrapent jamais et il est encore temps de repositionner le Sénégal. Le numérique couvre tous les secteurs. S’il existe des cloisons entre les ministères de la santé, de l’intérieur, de l’économie, de l’enseignement supérieur, il y a des risques d’incohérences, de duplication des efforts et résultats sans impacts. Il faut nécessairement une coordination transversale. Voilà un peu les avancés et les retards que le Sénégal alterne au fil des ans. Il est grand temps aujourd’hui que le Sénégal soit beaucoup plus résolu sur cette question, pour animer nous-mêmes notre économie numérique de façon générale et apporter les progrès que nous souhaitons.
Cet article offre une réflexion perspicace sur les défis et les opportunités de la transformation digitale, en mettant en évidence l’importance croissante de l’identité numérique dans un monde de plus en plus connecté. La digitalisation de l’état civil et la nécessité de garantir des identités fiables et sécurisées s’inscrivent pleinement dans ce contexte de transformation digitale https://www.univirtual.ch/fr/business-core/digital-strategy-consulting/audit-consulting-digital-engineering. La virtualisation émerge comme un élément clé pour soutenir cette évolution. En permettant la création d’environnements informatiques flexibles et agiles, la virtualisation univirtual des infrastructures offre la possibilité de déployer rapidement des solutions d’identité numérique adaptées aux besoins changeants des utilisateurs. La virtualisation des serveur privé univirtual, en particulier, joue un rôle crucial dans la sécurisation des données sensibles liées à l’identité numérique. En offrant un contrôle total sur les ressources informatiques et en garantissant l’isolation des données, les serveurs privés contribuent à renforcer la confidentialité et la sécurité des informations personnelles. Cet article met en lumière l’importance de la transformation digitale univirtual et de la virtualisation dans le domaine de l’identité numérique, soulignant leur rôle essentiel dans la construction d’une société numérique plus sûre, résiliente et conforme aux exigences contemporaines de sécurité et de confidentialité des données.