L’Administrateur Général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a participé, jeudi 30 décembre 2021, à un panel virtuel autour du thème « E-commerce : les barrières et solutions selon les acteurs de l’écosystème ».
Dans ses interventions, il a analysé les enjeux du commerce électronique et mis en lumière les défis et perspectives de ce sous-secteur.
D’après le CEO de GAINDE 2000, lorsque l’on parle de E-commerce, il y a trois éléments à considérer. Premièrement, c’est la culture de services. Autrement dit, est ce que les gens ont une culture de services pour faire en sorte que les produits et les services qu’ils veulent acheter se rapprochent d’eux à travers des moyens plus modernes. Cette culture de services, relève M. Diagne, s’installe de plus en plus. Le deuxième niveau, dit-il, c’est l’éducation sur les outils digitaux. A ce titre, il est noté une super accélération par la pandémie et même avant. Troisièmement, ce sont les aspects réglementaires qui, en revanche, ne sont pas forcément au rendez-vous, constate Ibrahima Nour Eddine Diagne.
Selon lui, il y a une autre dimension à prendre en compte dans le commerce électronique, c’est la confiance sur les produits. Cette notion de confiance est aussi liée au paiement. Ces questions autour de la confiance, dit-il, sont plus ou moins gérées par des moyens du bord pour ne pas dire des méthodes artisanales. Sur un autre registre M. Diagne souligne que le problème d’écoulement évoqué est générique sur le plan du commerce traditionnel. Le commerce électronique peut apporter des réponses d’amélioration. Il indique que :
« La notion de confiance intervient à ce moment comme étant un effet prédominant »
Il existe, selon lui, un secteur informel du digital en matière de E-commerce. « Tout ce que l’on voit dans les réseaux sociaux telles que des boutiques en ligne, ce ne sont pas forcément des plateformes qui sont enregistrées. Il peut même exister un danger parce que des produits impropres à la consommation (cosmétique ou alimentaires, médical ou paramédical), y sont vendus », avertit M. Diagne.
« Il y a nécessité de règlementer ».
Pour lui, les autorités doivent agir pour contrôler les produits vendus en ligne. « Le E-commerce, on peut le mettre avec un volontarisme, c’est ce que le ministère du commerce a essayé de faire à travers la plateforme d’e-Commerce. Il ne suffit pas d’avoir une belle idée et une belle plateforme, il faut que tout cela réponde à une dynamique de marché », ajoute le CEO de GAINDE 2000.