La société française du logiciel libre, LINAGORA, et « GAINDE 2000 », ont développé un coffre-fort électronique pour la sécurité des documents et données électroniques, a annoncé Alexandre Zapolsky dans un entretien exclusif à APA.
GAINDE 2000 a mis en place une Autorité de Certification Numérique (PKI) et est au diapason des techniques de sécurisation des solutions informatiques. Grâce à son expertise et ses expériences avérées dans la conception et la mise en place de logiciel, GAINDE 2000 est devenu un acteur d’envergure internationale de premier plan dans le domaine de la dématérialisation des formalités du commerce extérieur et des procédures administratives.
Ibrahima DIAGNE, administrateur général de GAINDE 2000, a reçu M. ZAPOLSKI, directeur général de LINAGORA, qui lors de sa visite a beaucoup apprécié sa collaboration avec GAINDE 2000 notamment dans la mise en place du coffre-fort électronique.
Mor Talla DIOP, Directeur du Développement International M. Mactar DIOP, Chef du Service Marketing à GAINDE 2000, panélistes lors de cette 2è édition du SIPEN, intervenant respectivement dans les ateliers dont les thèmes portaient sur « Solution pour une administration numérique » et « les entreprises numériques du Sénégal face à la concurrence internationale » ont partagé leurs expériences en la matière avec des exemples pratiques dans le domaine de la dématérialisation et les différentes stratégies mise en place pour se démarquer face à la concurrence.
Le directeur général de LINAGORA qui s’exprimait, lors de l’IT forum organisé par Cio mag en marge de la 2è édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), a souligné que le nouvel outil mis en place par GAINDE 2000 « va permettre d’avoir un endroit complètement sécurisé où l’on met nos documents et données électroniques, avec un garant de confiance ».
Le numérique est un moyen de lutter contre la corruption en Afrique, a-t-il soutenu, insistant sur le fait que « Les Etats africains doivent se moderniser en utilisant le numérique car la traçabilité du numérique peut permettre de lutter contre la corruption ». « Le développement des écosystèmes africains ne passera que s’il y a une jeunesse formée aux métiers du numérique », a préconisé M. Zapolsky, selon qui, au-delà de la formation des jeunes, il faut aussi développer et partager les bonnes pratiques à l’occasion des forums régionaux en vue de promouvoir le co-développement, la co-innovation à travers un système gagnant-gagnant entre l’Europe et l’Afrique.
Le directeur général de LINAGORA a toutefois insisté sur la nécessité d’une sécurisation du numérique car il existe des jeunes qui profitent des failles du numérique pour développer la cybercriminalité.
Tenu à Dakar les 21 et 22 février derniers, la 2è édition du SIPEN avait pour thème : « Le numérique, vecteur de développement et d’intégration économique et sociale».
La première édition s’était tenue en décembre 2015, dans la capitale sénégalaise, avec la participation de centaines de délégués venus de tous les continents et qui ont eu à discuter des défis actuels à la promotion du numérique, notamment la formation des jeunes.